Petit lexique LGBTQ+

0%

Le sigle LGBT a remplacé le terme «gay» suite aux émeutes de Stonewall

Correct! Wrong!

Dans les années 90, le sigle LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) a remplacé le terme «gay», jugé trop restrictif.

Le sigle LGBT le plus long contient

Correct! Wrong!

Aux États-Unis, le sigle le plus long est LGBTTQQIAAP : lesbienne, gay, bisexual, transgenre, transexuel, queer, questioning (des personnes qui se questionnent sur leur sexualité), intersex, asexuel, alliés (les alliés hétérosexuels de la cause), pansexuels (qui revendiquent une attirance pour n'importe quel genre).

Une drag-queen est un homme qui a changé de sexe pour devenir une femme

Correct! Wrong!

On dit d'un homme qu'il est une drag-queen s'il s’habille et se maquille en femme pour assurer le spectacle. Souvent, les drag-queens réalisent des performances et sont actives dans le monde de la nuit. Une personne qui choisit de changer de sexe ou de genre au quotidien est une personne trans-genre ou trans-identitaire.

Drag-queen et travesti veulent dire la même chose

Correct! Wrong!

Une drag-queen est une personne qui utilise les atouts féminin de manière exubérante et loufoque. Le côté théâtral est volontairement appuyé. Ex : RuPaul. Un travesti est une personne qui se donne l’apparence du sexe opposé, par les vêtements, le maquillage et l’allure. Ex : Élie Kakou dans le rôle de Madame Sarfati.

Les femmes peuvent-elles être drag-queens ?

Correct! Wrong!

Il y a aussi des femmes qui utilisent les codes du drag-queen (maquillage extravagant, perruque...) lors de performances. Elles exagèrent ainsi leurs traits pour se créer un personnage féminin. Il existe aussi des drag-kings, ce sont des femmes qui se transforment en homme, à l'instar des drag-queens.

Drag veut dire "dressed as a girl"

Correct! Wrong!

Le terme "drag" vient de l'anglais "dressed as a girl" qui signifie "habillé comme une femme".

Lors de leurs performances sur scène, beaucoup de drag-queens font du...

Correct! Wrong!

Traduit littéralement de l'anglais, lip-sync veut dire "synchronisation des lèvres". Comprenez, dans ce contexte, du chant en play-back. En soirées, beaucoup de drag-queens font du lip-sync.

Un drag-king est une femme qui performe son genre pour devenir un homme

Correct! Wrong!

Si les drag-queens existent, l'inverse aussi ! Certaines femmes se changent en homme à l'instar des drag-queens et sont appelées drag-kings.

Chez les drag-queens et kings, une house est...

Correct! Wrong!

Les drag-queens et les drag-kings créent des house. Ce sont des regroupement de personnes qui servent à s'entraider et à pouvoir démarcher certains événements pour être plus facilement payés.

A l'origine, le mot queer était une insulte

Correct! Wrong!

Queer est un mot anglais qui signifie “bizarre”. A partir de la fin du XIXe siècle, il devient une insulte populaire désignant les personnes homosexuelles. Des activistes se réapproprient le terme au début des années 1990 pour affirmer des sexualités et des genres subversifs. Ce terme regroupe désormais les personnes qui n’adhèrent pas à la vision binaire des genres et des sexualités (homme/femme, hétérosexuel, homosexuel) et ne veulent pas être catégorisées selon les normes imposées par la société.


Vous avez terminé le quiz ?

La fin du quiz annonce aussi la fin de l’introduction de ce blog. Vous êtes maintenant prêts à découvrir mon immersion dans le monde du drag. La première étape commence à Montpellier. Dans un bar, appelé Les Trois singes, qui accueille des soirées queer étonnantes.

iwantodragfree.fr, c’est quoi ?


Bienvenue sur le blog iwantodragfree.fr ! Maintenant que vous êtes sur cette page, il n’y a aucun retour en arrière possible. Vous venez déjà de commercer votre immersion dans l’univers des communautés drag-queens, drag-kings et queer. Si vous avez peur de questionner votre genre, il est possible que vous trouviez cet endroit déroutant. Mais avec un peu d’ouverture d’esprit et de curiosité, ce voyage promet d’être grisant.

Peut-être que, comme moi, vous n’y connaissez pas grand-chose à la communauté LGBT+ parce que vous n’en faites pas partie. Pas de panique. On va tout reprendre depuis le début et vous allez comprendre, en quelques clics. Dans trois villes – Montpellier, Grenoble et Lyon – préparez-vous à découvrir des reportages de soirées, des portraits et des interviews de personnalités hors du communs. Dans un univers qui était autrefois caché et tend de plus en plus à s’ouvrir aux autres : le drag. Avec ses joies, ses peines et ses visages qui se transforment d’un coup de pinceau en un autre genre.

Après deux ans
d’études de journalisme

Iwantodragfree.fr c’est aussi (et surtout) mon blog de fin d’étude. Grâce à lui, si mon jury a saisit la référence à Queen dans l’intitulé, je devrais valider mes deux ans d’exploration journalistiques à l’ESJ PRO Montpellier. D’explorations, oui, parce que ma formation est en alternance. Je suis donc déjà journaliste. Peut-être m’avez-vous lue dans les pages iséroises du quotidien régional Le Dauphiné Libéré. En deux ans, j’ai même eu l’occasion d’écrire dans quatre éditions du journal : Grenoble, Voiron, Saint-Marcellin et Bourgoin-Jallieu. L’occasion à chaque fois d’échanger avec des confrères et consœurs qui m’ont tous énormément appris sur le métier que j’exerce aujourd’hui.

Proposé par Clémence Beyrie : journaliste, étudiante en alternance à l’ESJ PRO de Montpellier.

View this post on Instagram

Je vous envoie tout mon amour <3

A post shared by La vedette du moi de septembre (@manondu38_official) on

Clin d’œil à Manon,
la reine du bingo

Le choix du sujet de ce blog était libre. Si j’ai décidé d’écrire sur l’univers LGBT+, c’est grâce à la reine du bingo grenoblois. Manon.

À vrai dire, j’ai connu Manon un peu par hasard. Un soir d’été, elle m’a raconté son histoire, parlé de son identité et de ce qu’elle aspirait à être. À ce moment-là, Manon était encore Bastien. Depuis, ses cheveux ont poussé, son style vestimentaire a évolué. Et son nom a définitivement changé.

Désormais, l’appeler autrement que Manon n’est plus envisageable. Tout le monde ne la connait plus que sous ce nom. Quant au monde qui l’a vu naître, on pourrait parier qu’il ne la reconnait plus. C’est tant mieux. Manon est une personne à part entière. Et le soir, quand l’envie lui prend, elle change encore de nom et devient Clothilde. Une drag-queen sulfureuse à l’accent marseillais.